La santé des joueurs parisiens est prise en charge par la Commission Médicale. Son rôle consiste avant tout à avoir une politique de prévention, en particulier auprès des jeunes entraînés de notre Comité.
Pour y parvenir, la Commission Médicale, étroitement associée à la Commission des Jeunes, a conçu un document papier intitulé « Passeport Santé », dont la philosophie est de permettre un suivi longitudinal médico-sportif, de 8 à 16 ans, quels que soient les changements de médecins ou d’entraîneurs au cours de toutes ces années.
Ce document, mis en place depuis 6 ans, a été accueilli favorablement par toutes les personnes concernées (en particulier par les jeunes qui l’arborent avec fierté) et suscite l’intérêt d’autres ligues, bien au delà du périphérique parisien.
Le suivi médical des entraînés de ligue comporte 3 visites annuelles :
- la première, début octobre, avant le début des entraînements
- la deuxième, mi-janvier, au cœur de l’hiver et de la préparation foncière
- la dernière, mi-avril, avant les compétitions de printemps.
Quant au suivi psychologique, il prend son rythme de croisière : l’instauration d’un certain nombre de réunions avec des psychologues du sport (qui connaissent parfaitement les problématiques du tennis, puisqu’ils travaillent régulièrement au centre national d’entraînement de la FFT).
Ces réunions sont non seulement destinées aux jeunes, mais également
à leurs parents, ce qui devrait permettre un accompagnement profitable
pour l’ensemble de la cellule familiale.
La commission est composée de 4 membres :
- son président, le Médecin de Comité, le Docteur Serge DJAMA, médecin du sport. Ce dernier siège au Bureau du Comité, ce qui permet à la Commission Médicale de mieux appréhender son rôle, en tenant compte des différents paramètres de la gestion globale d’un Comité.
La politique de santé entreprise par la Commission Médicale a permis, au cours de ces dernières années, de voir sensiblement chuter le nombre de problèmes rencontrés (en particulier les pathologies liées à la croissance dont les célèbres maladies de Sever et d’Osgood-Schlatter).
Et ce, parallèlement à une augmentation qualitative et quantitative de la charge d’entraînement de nos jeunes chérubins.
C’est certainement un encouragement à poursuivre dans la direction d’un suivi médical précis et régulier.
Par contre dans les clubs parisiens, surtout pour ceux possédant une école de compétition, il semble que certaines difficultés voient le jour. En effet, si la prise en charge réfléchie des entraînements est assurée, il n’en va pas de même du suivi médical, qui brille, la plupart du temps, par son absence. D’où, une recrudescence de problèmes locomoteurs, en particulier liés à la croissance. La Commission Médicale souhaite donc attirer l’attention des responsables des écoles de tennis sur ce sujet préoccupant, afin qu’ils puissent sensibiliser les parents et les convaincre de la nécessité d’un suivi médical, compte-tenu de la quantité de tennis pratiqué.
Le vrai succès, dans notre Comité, repose sur la qualité de la communication qui existe entre la Commission Médicale et l’Equipe Technique, sans oublier la Commission des Jeunes avec laquelle nous travaillons en étroite collaboration.
Cette communication, basée sur le respect et la confiance, s’est forgée au fil des années, grâce à l’implication de chacun.